Flash Info

  • La place des paramédicaux dans la télésurveillance insuffisance cardiaque en 2024

    Armelle Duchenne, Cadre de santé et Chef de projet article 51-Cecics, Hôpital Henri Mondor, Créteil

    Mars 2024

     

    Vouloir comprendre ce qu’est la pratique de la télésurveillance (TLSm) en insuffisance cardiaque (IC) et ce qu’elle peut être pour chacun de nous aujourd’hui, doit nous inviter à comprendre l’esprit et le cadre dans lequel elle s’est inscrite. En France, l’histoire commence1 par la création dans le code de la santé publique (CSP) d’un chapitre 6 : Télémédecine2. Un nouvel agir médical possible.

    Cet article L. 6316-1 pose les notions fortes situant un périmètre qu’il convient de ne pas oublier : « La télémédecine est une forme de pratique médicale à distance utilisant les technologies de l'information et de la communication. Elle met en rapport, entre eux ou avec un patient, un ou plusieurs professionnels de santé, parmi lesquels figure nécessairement un professionnel médical et, le cas échéant, d'autres professionnels apportant leurs soins au patient ». Autre point : les conditions de mise en œuvre doivent tenir compte des déficiences de l'offre de soins et de l’isolement géographique.

    Vouloir comprendre maintenant ce qu’est la pratique des paramédicaux dans la télésurveillance en insuffisance cardiaque nécessite de se pencher sur la suite de l’histoire réglementaire.

    Dans le contexte du confinement général pour la COVID, le télésoin3 se propulse au-devant de la scène comme modalité de maintien d’une continuité de soins y compris paramédical. Le 3 juin 2021 un décret va alors venir modifier le chapitre VI et entériner dans la réglementation le concept de Télésanté.

    Retenons : la télésanté devient la composition de 2 domaines d‘activité : la télémédecine pour les activités réalisées à distance par un professionnel médical, et le télésoin pour les activités réalisées à distance par un pharmacien ou un auxiliaire médical. Ces nouvelles réglementations ouvrent simplement, mais efficacement pour tout professionnel de santé, la possibilité d’amener au plus près du patient le niveau de soins dont il a besoin4.


     

  • Enquête en salle de cathétérisme interventionnel

    Vous travaillez en salle de KT comme IDE, manip radio, Cadre ou Cardiologue?
    Merci de prendre 2min pour répondre à ce sondage sur la santé mentale en salle de KT. Les résultats seront présentés lors des sessions paramédicales du congrès de l'EuroPCR (14-17 mai) à Paris.

    https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSf10PlOsxpJNCnMmYao7_TB6xtrJC_77B6Vf5o8Rcfi-eW4nQ/viewform?usp=sf_link

    Bonne journée!

    Alison Dahlmann

  • Rétrospective de l'année 2023 pour les paramédicaux en cardiologie et perspectives

     

     

    Carole Mette, Infirmière en rythmologie interventionnelle, Centre Cardiologique du Nord, Saint Denis

    Janvier 2024, 

     

    L’année écoulée fut riche de projets divers et innovants comme bien souvent en cardiologie.

    Elle a vu notamment apparaitre l’entrée dans le droit commun de la télésurveillance, le développement de protocoles de coopération locaux et d’expérimentations.

    Les débuts de la refonte du métier d’infirmier font également de 2023 une année porteuse d’espoir.  Nous attendons une formation socle plus solide en cardiologie car c'est un secteur vaste, diversifié et évolutif ainsi que la création d’une formation reconnue en cardiologie et rythmologie interventionnelle.

     

     

  • Personne de confiance et directives anticipées

    Monique Lespes, Infirmière retraitée du CHU Henri Mondor, Créteil

    Septembre 2023

     

    Lors de l’hospitalisation d’un patient, il est légitime de l’informer sur ses droits.

    En effet la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 du Code de la Santé Publique et relative « aux droits des malades et à la qualité de vie du système de Santé », stipule le droit du patient de nommer une Personne de Confiance et de rédiger ses Directives Anticipées.

    Ainsi le patient a le droit d’écrire ces deux documents en toute liberté, même si ce n’est pas obligatoire.

    En Cardiologie cela a son sens car certains patients en insuffisance cardiaque ou dans certaines pathologies structurelles souhaitent, en fin de vie, pouvoir émettre leurs volontés.